Le paiement en espèces : où en est-on, une étude fait le point

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Le paiement en espèces : où en est-on, une étude fait le point
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Cet article a été publié il y a 5 ans, il est donc possible qu'il ne soit plus à jour.

Selon le dernier baromètre

Brink’s France / Ifop, réalisent une étude en 2019, sur le moyen de paiement privilégié, et le plus utilisé des Français à savoir : « l’argent liquide ».

Quelques chiffres

Utilisé par 99% des Français.

86% l’utilisent pour les achats du quotidien

35% seraient prêts à renoncer à un commerçant en cas de refus de paiement en espèces.

2 à 3 retraits par mois aux distributeurs automatiques avec des retraits moyens de 79 euros par opération. 

Quelle réalité

Un phénomène d’âge ou de génération ?

Réponse : « 73% des moins de 35 ans tiennent à pouvoir payer avec de l’argent liquide ».

Une autre réalité

L'argent liquide apparaît de moins en moins accessible dans certaines zones du territoire, et posent de plus en plus de difficultés pour 24% de la population rurale (désertification en campagne), avec un accès plus difficile aux distributeurs automatiques.

Moyens de paiement dématérialisés

81% s’opposent à leur multiplication au détriment des espèces.

Pour 77%, « les mesures visant à limiter l’usage de l’argent liquide constituent une atteinte aux libertés individuelles ».

Pour 87% c’est palier un bug informatique

Ces chiffres sont le reflet des personnes interrogées 

Par ailleurs la carte bancaire avec la mise en place du paiement « sans contact » progresse, mais seul 31% l’utilisent régulièrement.

Quelques règes

Refuser de recevoir des pièces de monnaie ou des billets de banque ayant cours légal en France est punissable d’amende (article R. 642.3 du code pénal).

Le payeur doit faire l'appoint à la demande du vendeur, qui n’est pas tenu de rendre la monnaie.

Refus si les pièces ou les coupures sont endommagés ou fausses.

Personne n’est tenu d’accepter plus de 50 pièces lors d’un seul paiement en espèces (exception pour le Trésor public avec une limite de 300 euros).

Un particulier résidant en France ne peut ni régler ni recevoir d’un professionnel plus de 1 000 € en espèces. La règle ne s’applique pas entre deux particuliers, et qu’une personne qui ne disposerait d’aucun autre moyen de paiement est exemptée.

En d’autres termes, le « liquide » est encore le moyen de paiement du quotidien