Le minimum de la retraite sera fixé à 85 % du Smic

Actualité

Le minimum de la retraite sera fixé à 85 % du Smic
Publié le
Télécharger en PDF

Cet article a été publié il y a 5 ans, il est donc possible qu'il ne soit plus à jour.

La future retraite

Le sujet de la retraite fait débat, et se trouve être sujet à rebondissement. L’été est souvent une période propice aux annonces.

Jean-Paul Delevoye, dans son document présenté le jeudi 18 juillet propose une réforme du minimum de retraite qui devrait passer à 85 % du smic net.

Le SMIC

Le SMIC est le Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance.

Nous sommes ici sur une indexation basée sur le Smic, avec prise d’effet « à partir de l’âge du taux plein de sa génération », sans devoir attendre 67 ans pour une personne qui n’aurait pas la durée de cotisation suffisante.

L’entrée en vigueur de la réforme, est à l’horizon 2025 : « Ce niveau permettra de valoriser le travail en marquant un écart plus significatif qu’aujourd’hui avec le minimum vieillesse ».

C’est l’esprit du minimum de retraite à 1 000 € d’Emmanuel Macron, pour un retraité ayant une carrière complète.

Pour se repositionner

Le minimum contributif est fixé à ce jour, à 81 % du smic pour les salariés et 75 % pour les agriculteurs.

Le minimum contributif, ou encore dénommé minimum retraite, correspond quant à lui, au montant minimum de pension avec une durée de cotisation légale ou l’âge de retraite à taux plein dépassé. C’est la garantie d’une pension minimum pour ceux qui ont travaillé toute leur vie mais qui ont peu cotisé, cas des faibles salaires, des temps partiels et des agriculteurs, par exemple.

Pour rappel, le minimum vieillesse, de son vrai nom : l’ASPA (Allocation de Solidarité aux Personnes âgées) concerne toute personne de plus de 65 ans qui n’a pas ou très peu de ressources. Il n’y a pas de condition ni de cotisation, ni de durée de travail.

Ce dispositif n’est pas un dispositif de retraite, mais de solidarité.

Les bénéficiaires

Qui sera bénéficiaire de ce minimum de retraite

Laugmentation devrait bénéficier aux femmes et aux agriculteurs. Le cas des agriculteurs est symptomatique, nombre d’entre eux vivent sous le seuil de pauvreté une fois en retraite.

Les femmes, elles aussi, sont particulièrement concernées avec le temps partiel.