Cet article a été publié il y a 4 ans, il est donc possible qu'il ne soit plus à jour.
En cette période de confinement
Certaines personnes craignent de rencontrer des difficultés financières, et des fins de mois difficiles.
Vous pouvez demander un report des échéances de crédit immobilier, mais cela comporte un coût. © Andrey PopovAvec le chômage partiel, que faire si l’on ne peut pas régler sa mensualité de crédit immobilier ?
Dans ce contexte exceptionnel, il est possible de solliciter sa banque pour demander un report ou une modularité des échéances de crédit immobilier.
Les assurances « chômage » perte d’emploi, ne fonctionnent que rarement en cas de chômage partiel, ou du moins, avec les délais de carence, délais de franchise…
Pour l’heure, il s’agit de trouver des solutions rapidement.
La première étape est de relire son contrat de prêt, puis de contacter sa banque afin de passer en revue les possibilités. L’anticipation et la réactivité en ce domaine, permettront d’aménager les modalités de remboursement.
Deux solutions
La modulation d’échéance
Cette solution permet une baisse, des échéances allant généralement de 10 à 30 % par mois. Pour se faire, l’option doit être mentionnée le contrat de prêt, elle est soumise à conditions.
Elle a pour conséquence le rallongement de la durée du prêt. La banque peut souhaiter que la durée ainsi augmentée ne dépasse pas de façon excessive la durée initiale du prêt.
Cette solution permet d’ajuster la mensualité de remboursement avec les revenus effectifs.
Si le taux du crédit était bas, la solution est financièrement intéressante, indépendamment du fait qu’elle soulage de façon immédiate.
La suspension d’échéances
C’est un report temporaire d’échéances, Certaines banques, qui avaient prévu cette clause, en assouplissent les conditions de mise en place pour accompagner leurs clients, dans cette période très particulière.
Cette option a un coût, car le report génère des intérêts intermédiaires supplémentaires.
Les recours autres
Pour éviter de se retrouver en situation difficile, le recours au prêt personnel pendant la période ou la demande de découvert autorisé auprès de sa banque sont des alternatives possibles. Ces solutions sont les plus coûteuses.
La situation incite les banques à être plus souples pour assurer la continuité du remboursement du crédit et éviter ainsi, que celui-ci ne se transforme en créance douteuse ou en défaut de paiement.
Quelle que soit la solution, celle-ci aura un coût. Pour autant compte tenu des circonstances, c’est un moindre mal.
A noter que même en cas de report des échéances, le paiement de l’assurance emprunteur, sera dû pendant cette période, et peut-être aussi les intérêts d’emprunt.