Crise sanitaire et crédit immobilier : les tendances

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Crise sanitaire et crédit immobilier : les tendances
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Cet article a été publié il y a 4 ans, il est donc possible qu'il ne soit plus à jour.

Les paramètres concernant le crédit immobilier bougent.  Quelles sont les nouvelles tendances. 

Les taux

Les taux du crédit immobilier, jusqu’alors à un niveau plancher, remontent. L’augmentation est significative, puisqu’en moyenne, ils augmentent de 5.90%.

La hausse des taux se fait de plus en plus sentir, ces dernières semaines.

Hausse du coût du risque

Avec la crise, les conditions d’octroi de crédits immobiliers se durcissent.

L’incertitude sur les évolutions économiques et financières, et les recommandations des autorités font que les établissements prêteurs ajustent le coût du risque lié aux crédits.

Les risques de défaut de paiement sont potentiellement plus élevés, compte tenu des circonstances. La situation de l’emploi, les salaires sont autant de paramètres qui font que les ménages peuvent éprouver des difficultés face à l’emprunt.

La possible récession, fait augmenter le niveau de risque de non-remboursement des crédits immobiliers. Les banques augmentent leur prime de risque, avec un niveau plus élevé des taux d’intérêts.

La durée d’emprunt

La durée des prêts octroyés reste longue. Les taux plus élevés et les prix qui tardent à descendre, font qu’il faut plus de temps pour rembourser.

Le coût du crédit reste élevé, voire augmente. Les emprunteurs n’ont pas d’autres solutions que celle d’emprunter sur le long terme,

Cette situation pourrait déboucher vers des conditions de surendettement.

La chute des prix de l’immobilier

En parallèle les prix des biens s’orientent à la baisse. Est-ce une simple correction ou un réel retournement du marché de l’immobilier ?

Certains futurs acheteurs attendent une baisse (on parle de 20%) avant de se lancer dans l’opération. D’autres négocient jusqu’à -20% du prix demandé avant le confinement.

Les types de bien recherchés ne sont pas forcément les mêmes qu’avant le confinement. Les changements de mode de vie, avec le recours au télétravail, aura un impact sur les prix dans les grandes villes.