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Lors d’un entretien sur RTL, le ministre de l’Économie a affirmé son intention de sanctionner les restaurateurs qui accueilleraient des hôtes malgré l’interdiction qui court depuis plus de 3 mois.
Les séditieux seront châtiés
Alors que certains restaurateurs ont notifié leur souhait d’ouvrir leurs établissements ce lundi 1er février malgré les mesures de restriction d’accueil du public, Bruno Le Maire annonce des sanctions à l’égard de ces professionnels dont certains sont sans activité depuis fin octobre. Le ministre a annoncé dans ce cas la suspension du versement du fonds de solidarité pour un mois, et même une suppression définitive pour ceux qui récidiveraient.
Outre ces sanctions pécuniaires, il est rappelé que les établissements qui ouvriraient risqueraient une amende ainsi qu’une fermeture administrative de 15 jours.
Fonds de solidarité : une aide de 10 000 € à 3 millions d’euros
Le secteur des CHR (cafés-hôtels-restaurants) paie un lourd tribu à cette crise sanitaire qui n’en finit pas. Pour les aider à passer cette période, le Gouvernement a mis en œuvre dès le printemps 2020 des dispositifs d’aides importants, dont le Fonds de solidarité demeure un des plus emblématiques.
Évoluant régulièrement, il octroie pour le mois de décembre le choix entre :
- une aide compensant la perte du chiffre d’affaires allant jusqu’à 10.000 €
- ou pour les professionnels qui auraient perdu plus de 70% de leur activité une aide correspondant à 20% du chiffre d’affaires du mois de décembre 2019 limitée à 200.000 €.
Pour janvier, les règles ne sont pas encore publiées. Toutefois, le ministre de l’Économie a d’ores et déjà annoncé qu’outre la reconduction de ces règles, les entreprises qui réalisaient plus d’un million de CA mensuel pourraient bénéficier d’une aide supplémentaire afin de subvenir à la prise en charge de 70% des coûts fixes dans la limite de 3 millions d’euros sur le premier semestre 2021.
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