Cet article a été publié il y a 3 ans, il est donc possible qu'il ne soit plus à jour.
Avec l’épidémie de Covid-19 et la crise sanitaire, avec l’épargne constituée non consommée, et dans ce contexte d’incertitude, les arnaques se sont multipliées.
Usurpations d’identité
L’AMF (Autorité des Marchés Financiers) constate une forte hausse de signalements d’arnaques financières liées à des usurpations d’identité d’acteurs reconnus, dûment habilités, autorisés à exercer.
Car l’idée est de se faire passer pour un acteur connu de la place, dont l’agréement est contrôlable.
Une vérification rapide auprès des autorités de contrôle comme REGAFI (Registre des Agents Financiers) ou l’ORIAS (Organisme pour le Registre unique des Intermédiaires en Assurance, banque et finance) peut donner le change, mais elle ne suffit pas.
L’AMF et les organisations professionnelles de la gestion de patrimoine appellent à être vigilants face à l’utilisation frauduleuse de noms d’intermédiaires de confiance autorisés, à de mauvaises fins.
Les arnaqueurs passent ainsi à travers les vérifications puisque la société usurpée, est bel et bien inscrite. Pour autant cela ne met pas à l’abri d’une arnaque.
Au-delà de la vérification sur les registres, il est important de contacter la société démarcheuse en l’appelant directement via leur numéro de téléphone officiel.
Les placements proposés
Les placements ciblés sont des livrets d’épargne, des SCPI, des placements dans des parkings d’aéroport, des métaux précieux, ou encore des vins…
Evidemment les taux sont attractifs, les livrets ont à 3,8% ou 4%.
De faux sites Internet
De faux sites reproduisent le logo, le numéro d’agrément, et proposent de faux contrats. De fausses adresses internet ou emails identiques à une lettre près donnent une vision pseudo crédible du correspondant.
Une fois les informations personnelles du client, collectées par le biais d’un formulaire de contact, un « faux conseiller » entre en scène avec un appel téléphonique.
Des règles de prudence
Ne pas communiquer ses coordonnées personnelles (pièces d’identité, RIB, ou justificatifs de domicile…) à des sites inconnus.
Se méfier des promesses de rendement élevé sans risque en conséquence
Attention au transfert d’argent vers des pays sans aucun rapport avec la société concernée.
Quelques chiffres
Les épargnants ont perdu en deux ans 1 milliard d’euros.
Pour l’année 2020, ces pratiques ont représenté 44 % des montants déclarés perdus par les épargnants, avec un préjudice moyen de 45 000 euros.
Personne n’est à l’abri de ce type d’arnaques à la technique rodée.