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La loi PACTE de mai 2019 a réformé les produits d’épargne retraite, dont le PERP et la loi Madelin, en les fusionnant dans le PER. Ses critères simples et sa fiscalité avantageuse expliquent le succès qu’il rencontre depuis sa mise en place début octobre 2019.
La jungle des offres d’épargne retraite
Le niveau de l’épargne des Français est très élevé, mais la répartition entre les produits d’épargne est néanmoins inéquitable. Face aux assurances vie et aux livrets A et LDD, qui représentent respectivement des en-cours de 1.700 milliards et 400 milliards d’euros, l’épargne retraite ne s’élève qu’à 230 milliards en 2018.
Ce constat est probablement la conséquence d’une multitude de produits dont chacun répond à des critères d’attribution propres. En outre, les produits existants (PERP, PERCO, article 83, loi Madelin…) sont peu orientés vers le financement des entreprises, une manne financière qui peut s’avérer cruciale dans le contexte actuel.
Le PER connaît un joli succès
Ce constat a conduit le Gouvernement a créé le Plan Épargne Retraite (PER) dans le cadre de la loi PACTE, en remplacement des anciens dispositifs (Loi Madelin et PERP) qui sont retirés de la commercialisation depuis le 1er octobre 2020. Ce produit peut être souscrit à titre individuel ou par l’intermédiaire de l’entreprise. Il offre la possibilité d’une rente viagère ou d’un déblocage de capital lors de l’exercice des droits à la retraite et à la différence des anciens produits, il permet un déblocage anticipé pour l’acquisition de la résidence principale.
L’objectif fixé des en-cours du PER à 300 milliards d’euros pour 2022 semble à la portée puisqu’à fin 2020, seulement 15 mois après la mise en œuvre de loi, les en-cours atteignaient déjà 239 milliards d’euros dont 32 milliards rien que pour les nouveaux PER et l’année 2021 continue sur un bon rythme de souscription.
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