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La réforme
Le gouvernement serait prêt à ressortir le dossier sur la réforme des retraites.
Mise de côté pendant la pandémie, le projet sort de sa parenthèse « Covid », et pourrait s’inviter dans le calendrier gouvernemental.
Les avis sont partagés, et l’exécutif est divisé, à la fois sur la forme et sur le calendrier.
Pour Jean Castex : "Il faut la faire, mais il faut aussi choisir le bon moment".
Il ne s’agit plus du changement radical tel qu’il fût présenté avant la crise sanitaire. L’idée mise en avant est celle du relèvement de l'âge de départ.
Le système universel de retraites dont la mise en œuvre, s’avérait compliquée, se verrait remplacé par une mesure plus simple d’application.
Pour le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, qui s'est dit "favorable" au relèvement de deux ans de l'âge de départ à la retraite, celui-ci serait porté à l'âge de 64 ans.
Il ne s’agit pour le moment que d’hypothèse.
En ce qui concerne le calendrier, rien n’est défini, la mise en œuvre de la réforme dépendra du président de la République.
Que ce soit pendant ce quinquennat, dès le vote du prochain budget à l'automne, ou au prochain quinquennat, l’idée fait son chemin.
Les effets d’annonce sont là. "La réforme aura lieu", insiste Gabriel Attal
"Si on constate une reprise de l'économie réelle, je suis plutôt favorable à la lancer dès lors que ce sera possible. La réforme aura lieu, la question c'est "Quand ?". Il y a une décision à prendre",
Des propos tenus à l'issue du Conseil des ministres, mercredi 30 juin, et à quelques jours d'un sommet social réunissant Emmanuel Macron et les partenaires sociaux.
C’était en 2010 qu’a eu lieu la dernière mesure qui a relevé l'âge légal de départ à la retraite. Il était passé progressivement de 60 à 62 ans.
Ici, un âge légal à 64 ans pour les générations nées après 1964, verrait le jour à l'horizon 2028.
Une des pistes serait que l'âge légal pourrait donc passer de 62 à 64 ans.