Cet article a été publié il y a 3 ans, il est donc possible qu'il ne soit plus à jour.
Une indemnité "inflation"
Pour lutter contre la hausse des prix des carburants, le chef du gouvernement a annoncé une « indemnité inflation » de 100 euros.
Elle sera versée à ceux qui gagnent moins de 2000 euros nets par mois. Elle concernera 38 millions de Français qui percevront prochainement cette indemnité, sans démarche spécifique à effectuer.
Selon Jean Castex, les Français éligibles seront "des salariés, des indépendants, des agriculteurs, des chômeurs en recherche active d'emploi, des retraités".
Toujours selon l’annonce, il s’agit de la "classe moyenne" y compris les étudiants boursiers et ceux fiscalement autonomes (selon le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal).
Et que les intéressés soient automobilistes ou non.
Le chiffre des 2000 € correspond de peu au salaire "médian" qui d'après Jean Castex serait de 1940 euros nets mensuels précisément selon l'Insee.
Le versement
C’est "en une seule fois", et "automatiquement" que cette indemnité sera versée.
Les dates font références :
- A fin décembre 2021 pour les salariés,
- En janvier 2022 pour les agents de la fonction publique
Cela pourrait être plus tard pour les retraités.
Des prix qui grimpent
Faisant suite à la montée des prix des carburants qui s’ajoute à celle du gaz et de l’électricité, le gouvernement a instauré des mesures.
Le premier ministre est revenu sur l'augmentation des prix du gaz. Ils seront bloqués toute l'année 2022, et non pas jusqu'à avril seulement comme il était convenu.
Les prix à la pompe atteignent des niveaux historiquement hauts.
Et Jean Castex de préciser : Les experts "nous disent que vraisemblablement la décrue" des prix "sera plus lente" que prévue et "donc nous avons pris nos responsabilités, en maintenant le blocage des prix sur tout le long de l'année 2022", a dit le chef du gouvernement.
Donc pas de démarche spécifique à effectuer pour les Français concernés.