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Dans une lettre adressée au Français, Emmanuel Macron a annoncé sa candidature. Il évoque son souhait de continuer la baisse des impôts sur le travail et la production. Son quinquennat qui s’achève a déjà été marqué par une baisse de la fiscalité des particuliers et des professionnels.
Baisse de la fiscalité des professionnels
« ll n’y a pas d’indépendance sans force économique. Il nous faudra donc travailler plus et poursuivre la baisse des impôts pesant sur le travail et la production ». La volonté du chef de l’État, candidat à sa succession est sans équivoque dans sa lettre de candidature rendue publique ce jeudi 3 mars. Il souhaite en effet poursuivre la baisse des impôts déjà initiée lors de ces 5 dernières années.
Dès la loi de finances pour 2018, il a instauré une baisse progressive du taux normal d’impôt sur les sociétés. De 33,33% en 2016, le taux est passé à 25% pour toutes les entreprises, quel que soit leur chiffre d’affaires pour les exercices ouverts au 1er janvier 2022. Le taux d’IS français se trouve ainsi dans la moyenne des pays européens.
Le Gouvernement s’est ensuite attaqué aux impôts de production. Dès 2021 et de façon pérenne, une baisse des impôts de production a été mise en place à hauteur de 10 milliards € par an.
Les taux de la CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises) ont ainsi été baissés de moitié et la base imposable à la CFE (cotisation foncière des entreprises) a été réduite de moitié pour les établissements industriels.
Baisse de la fiscalité des particuliers
Les particuliers ont également bénéficié des baisses d’impôts. La loi de finances pour 2018 comprenait ainsi les 3 mesures suivantes qui n’ont depuis pas été remises en cause :
- Instauration de la flat-tax à 30% sur les gains financiers (dividendes, intérêts et plus-values mobilières) au titre de l’impôt sur le revenu
- Remplacement de l’ISF par l’IFI (impôt sur la fortune immobilière)
- Suppression progressive, entre 2018 et 2020 de la taxe d’habitation sur les résidences principales pour les 80% des Français aux revenus les plus modestes.
Cette dernière mesure a ensuite été complétée par la suppression de la taxe d’habitation pour les 20% de Français restant, de manière progressive, entre 2021 et 2023.
Enfin, à la suite de la crise des gilets jaunes, une baisse du taux de la première tranche d’impôt sur le revenu (11 au lieu de 14%) a été mise en place à compter de l’imposition des revenus de 2020. Enfin, Emmanuel Macron restera le Président qui aura mis en place le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu en 2019, avec un an de retard sur le plan initial. La mesure avait été votée sous la présidence de François Hollande.