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Dernier mois
En fin d’année la défiscalisation est de mise, avec son lot de propositions de placements avec une fiscalité privilégiée, intéressant les contribuables dans les tranches d'imposition les plus élevées.
Pour autant tout placement de ce type « étiqueté défiscalisant » mérite toute l’attention comme n’importe quel autre produit de placement.
Il ne suffit pas d’être gagnant dans l’immédiat avec un avantage fiscal, il faut aussi le demeurer sur la durée.
Un placement c’est avant tout un produit financier :
- Avec ses propres caractéristiques
- Avec une perspective de rendement ou de gain à terme, et des performances financières parfois « incertaines
- Une durée d’immobilisation, pour certains c’est une décennie. Il est souvent difficile d'obtenir le rachat des parts investies avant terme.
- Des frais potentiellement élevés.
Ne pas perdre ce qui est gagné en impôt
Souscrire avant la fin de l’année, n’est pas le seul motif d’investir. L’avantage fiscal est certes un plus, dans une telle décision, mais ne doit pas être l’élément suffisant à lui-même.
Avant toute opération de défiscalisation, il appartient de faire le point sur sa capacité à la réaliser, et appréhender les conséquences, et intérêts qu’elle peut produire.
Généralement, à quelques semaines de la fin de l’année, il apparait comme trop tard pour réaliser un investissement immobilier locatif. Dans cette hypothèse, les parts de SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) dites « fiscales » permettent d’obtenir les mêmes avantages que l’immobilier en direct, mais avec un ticket d’entrée plus faible.
Les investissements défiscalisés sont divers et variés. Ils sont souvent accessibles avec des montants raisonnables.
Citons les FCPI (Fonds Communs de Placement dans l’Innovation) et les FIP (Fonds d’Investissement de Proximité), qui sont liés au financement de PME (Petites et Moyennes Entreprises) non cotées. Mêmes s’ils sont proposés dans le seul but de défiscaliser, il ne faut oublier qu’ils correspondent à des investissements. Il serait dommage de gommer l’avantage fiscal, par la perte de capital du produit.
Plus proches de nous et accessibles, les dons aux œuvres ou associations, avec un avantage de 75 % pour un organisme reconnu « d'aide aux personnes en difficulté » ou 66 % pour les dons aux organismes d'intérêt général.
Dans l’ère du temps, le PER (Plan d’épargne Retraite) fait que les versements effectués peuvent être déductibles du revenu imposable dans certaines limites.
A noter: Certaines réductions d’impôt sont soumises au plafonnement global des niches de 10 000 € par an.