Immobilier : fiscalité alourdie pour les résidences secondaires

Actualité

Immobilier : fiscalité alourdie pour les résidences secondaires
Publié le
Télécharger en PDF

Cet article a été publié il y a un an, il est donc possible qu'il ne soit plus à jour.

Une résidence secondaire est assujettie aux taxes :  Taxe foncière et taxe d'habitation.

Ces deux éléments représentent un poids à prendre en compte, dans le budget global du fonctionnement, d’une résidence secondaire.

Situation

Le marché de l’immobilier locatif est sous tension, dans certains endroits, par manque de logements disponibles.

Par ailleurs il y a une constante augmentation du nombre de résidences secondaires sous-utilisées.

A noter

Depuis le 1er janvier 2023, pour les résidences principales, la taxe d’habitation n’existe plus.

Pour autant, les résidences secondaires, en restent redevables.

Pour compenser ce manque à gagner, certaines municipalités souhaitent majorer la taxe.

Un durcissement de la fiscalité

Pour la taxe d’habitation, 5.000 communes pourront voter une majoration de 5 % à 60 % de cette taxe sur les résidences secondaires en 2024.

Votée en première lecture du PLF (Projet de Loi de Finances) 2023, la loi autorise certaines mairies à appliquer une majoration, comprise entre 5 % et 60 %, de la taxe pour les résidences secondaires.

Selon le président de l'Unpi (Union Nationale des Propriétaires Immobiliers), « En l'espace de dix ans, la taxe foncière qu'ils sont appelés à payer pour chacune de leur propriété a en effet grimpé de près de 30 %. Soit trois fois l'inflation sur la même période mais aussi trois fois l'augmentation des loyers. »

Un projet de future acquisition d’une résidence secondaire, devra intégrer cette fiscalité, en plus du coût d’un éventuel prêt immobilier.

L’augmentation de la taxe d’habitation des résidences secondaires est assujettie à deux critères : la commune est située dans une zone dite tendue (la demande est plus forte que l’offre), et elle doit compter plus de 50.000 habitants