Les réseaux sociaux
Ils deviennent un terrain de chasse pour les arnaques financières.
La cible des jeunes semble intéresser les escrocs de la toile internet.
Les arguments mis en avant font état de promesses de rendements faciles.
Les réseaux sociaux diffusent des publicités faisant l’éloge de produits financiers, sensés rapporter de fortes rémunérations.
Souvent l’aspect « risque » est passé sous silence.
Indépendamment du fonctionnement des produits financiers, proprement parlé, le site est souvent frauduleux.
Les plates-formes qui vantent ces produits spéculatifs ou les crypto-actifs, utilisent les réseaux sociaux, et renouvellent ainsi leur clientèle de victimes potentielles. Ils sortent des méthodes traditionnelles de prospection.
Les réseaux sociaux servent d’appât, avec des supports publicitaires, sous forme de messages.
Le pôle commun, de l'AMF (Autorité des Marchés Financiers) et de l'ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution) diffuse une vidéo de sensibilisation aux arnaques les plus pratiquées sur Internet, sur Instagram, TikTok et Snapchat.
Les influenceurs
Les influenceurs ont une place très présente. Leur rôle étant, l'AMF a mis en place une veille sur leur activité, pour « détecter des pratiques irrégulières et illicites ».
Tous ne sont pas « conscients des particularités des produits financiers, relayent encore des plates-formes de trading inscrites sur liste noire ».
Le pôle commun a un contact direct avec Google, afin de leur signaler les mauvaises pratiques.
1 350 noms de sites ou d'acteurs non autorisés s’ajoutent, en 2023, aux listes noires (soit 6 425 au total) sur le site Abeis (Assurance Banque Epargne Info Service).