Cet article a été publié il y a 3 ans, il est donc possible qu'il ne soit plus à jour.
La crise sanitaire amène de nombreux particuliers à se constituer une épargne de précaution avec des placements sans risque.
Depuis quelques années, les taux de rendement de ces placements ont beaucoup baissé.
Quelles sont les solutions pour conserver ses liquidités ?
Voici quelques placements sans risque qui rapportent, avec un rendement satisfaisant.
Les livrets bancaires :
Ils sont liquides, et disponibles.
L’épargne réglementée :
Les deux livrets phares sont le livret A et le LDDS (Livret Développement Durable et Solidaire)
Leur taux de rémunération est bas, il couvre à peine l’inflation.
La fiscalité est avantageuse, ils sont exonérés d’impôt et de PS (Prélèvements Sociaux).
Si vous êtes éligible vous pouvez bénéficier du LEP (Livret d’Epargne Populaire). Sa détention est sous condition de ressources. Il est lui aussi totalement défiscalisé.
Les plafonds
LA : 22 950 €, LDDS : 12 000 € (hors intérêts produits une fois ce montant atteint), LEP :7 700 €
Les intérêts cumulés sur l'année s'ajoutent au capital le 31 décembre. L'ajout de ces intérêts peut porter la valeur du livret au-delà du plafond.
Les livrets bancaires :
Proposés par les établissements bancaires, ils affichent des rémunérations très inégales, d’où la nécessité de comparer.
En général : ils affichent des taux préférentiels pendant une période courte (quelques mois) avant de redescendre à des niveaux de rémunération moindres. Exemple : bénéficier d’un rendement de 2 % sur 6 mois, puis passer ensuite à 0,80 %.
Ils sont fiscalisés.
Le plafond de ces enveloppes est souvent très élevé.
Ils peuvent venir en complément des livrets réglementés.
Les assurances-vie : Le fonds en euros
L’assurance-vie est plutôt destinée à du moyen et long terme ; Pour autant il est possible d’y placer ses économies sur une durée plus courte.
Contrairement aux UC (Unités de Compte), le fonds euros est sécuritaire.
Le rendement est variable d’un assureur à l’autre
A noter
Les fonds euros alternatifs, sont certes plus rémunérateurs, mais la souscription est souvent conditionnée à un placement minimum en UC (Unités de Compte) d’où un risque en parallèle.
Les fonds euros croissance, au rendement plus élevé, donnent lieu à un blocage des fonds pendant une durée déterminée.
Les retraits sont fiscalisés avant 8 ans. Après 8 ans, l’imposition diminue fortement, voire disparait par le jeu des abattements annuels.
Il est intéressant de connaitre les modalités de rémunération des sommes qui sont retirées (les rachats) en cours d’année.
Pour optimiser la rentabilité, d’autant plus sur du court terme, il est important de négocier l’absence de frais sur versement.
Exemple :
La somme de 10 000 € est versée sur un contrat dont les frais d’entrée sont de 2 % et dont la rémunération cette année est de 1,8 % ;
2% de 10 000 = 200 €
La somme réelle investie 10 000 – 200 = 9 800 €
Rémunération 9 800 à 1,8% = 176,4 €
Total 9 800 + 176,4 = 9 976,4 €
Même somme mais sans frais d’entrée :
Rémunération 10 000 à 1,8% = 180 €
Total 10 000 + 180 = 10 180 €
Autres solutions
Le PEL (Plan Epargne Logement)
La durée minimale du PEL est de 4 ans.
Les intérêts issus d'un PEL ouvert à partir de 2018 sont soumis à l'impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.
Tout retrait avant 4 ans entraîne la clôture, d’où la nécessité de connaitre la durée (prévisible) de placement.
Idéalement, il reste bloqué pendant 2 ans.
Si retrait avant 2 ans, le PEL est transformé en CEL ( Compte épargne Logement) avec une rémunération plus faible.
Le plan a une durée maximale de 10 ans après laquelle on ne peut plus effectuer de versements ; mais il peut produire des intérêts pendant encore 5 années après cette durée.
Le taux de rémunération est fixé une fois pour toute.
Un montant de versements annuels est obligatoire.
Les versements totaux sont plafonnés à 61.200 euros.
CEL (Compte épargne Logement)
Les intérêts du CEL ouvert à partir de 2018 sont soumis à l'impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.
Plafond : 15 300 €
Sicav monétaires
La SICAV (Société d'Investissement à Capital Variable) est un placement liquide de court terme.
Elle est essentiellement constituée de bons du Trésor, de titres de créances négociables à court terme et d'obligations.
Le risque est limité en termes de variations de valeur.
Le rendement est bas mais stable.
Ce type de SICAV permet de rémunérer un excédent de trésorerie à brève échéance.
A noter
La SICAV monétaire « classique » a une durée de placement inférieure à 3 mois, mais peut rester placée sur une durée plus longue (qui peut le moins, peut le plus).
La SICAV monétaire dynamique peut détenir des actifs risqués, avec un risque sur du court terme.
La rémunération est quotidienne. La rentabilité n'est pas connue à l'avance.
La fiscalité : Lors de la vente, les plus-values réalisées sont fiscalisées.
Le CAT (Compte à Terme)
C’est un placement dont le capital est garanti.
Il comporte une durée de blocage déterminée lors de la souscription. C’est la condition pour percevoir le rendement espéré.
Les gains sont fiscalisés.
Idéalement la durée de placement doit être évaluée au départ.
Le rendement est fonction de la durée. Plus la durée de blocage est longue, plus le rendement est élevé.
Chaque établissement bancaire propose ses propres produits, à ces propres taux.